Tout au long de la crise et de la guerre, la Revue moderne continue à se définir officiellement, ainsi qu'elle l'a fait depuis sa fondation en 1919, comme une publication à la fois intellectuelle et populaire. Elle dit chercher, d'un côté, à atteindre le grand public lecteur en lui offrant du divertissement agréable et facile, sur le modèle des magazines européens et américains de grande consommation, à cette différence près que ce sera un divertissement adapté au milieu canadien-français, c'est-à-dire «de bonne qualité» et moralement conforme. (...)